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mardi 13 octobre 2009

À propos du livre de cheikh Khaled Bentounès : La mémoire et la gloire

À soixante ans passées, cheikh Khaled Bentounès, chef de la zaouïa alaouia, se penche sur son passé. De cet exercice est sorti un récit de 200 pages, plaidoyer pro domo comme il convient à ce genre d’ouvrage, où le cheikh raconte sa vie, son œuvre et ses espérances. M. Bentounès a peut-être mille raisons d’être fier de ce qu’il a réalisé. Il devrait, cependant, s’armer d’une plus grande précaution quand il cite des faits passablement reformatés ou des propos de personnes encore vivantes. Retour donc sur une enquête journalistique signée par un jeune reporter qui était moi et qui a été publiée par le journal El Moudjahid il y a aujourd’hui 41 ans…

En juillet 1968, sur plusieurs jours d’affilée, paraissait sur le journal El Moudjahid une enquête-reportage intitulée : Les Alaouites ou l’Islam des hommes d’affaires. Voici comment, dans un ouvrage qui vient de paraître1, cheikh Bentounès en parle : “Le samedi 20 juillet 1968, écrit-il, Zouaoui Benhamadi signe un article incendiaire sous le titre les Alaouites ou l’Islam des hommes d’affaires ; qui sont-ils ? Des musulmans à part entière ou des musulmans bien à part ?” 2. Le cheikh énumère ensuite un certain nombre de griefs que l’opinion publique et, selon lui, des dirigeants de l’époque, reprochaient à la zaouïa alaouite, accusations qui vont de l’attitude antinationale à l’hérésie religieuse. Jusque-là, c’est conforme au texte de l’enquête. Le cheikh Bentounès ose ensuite, et c’est son droit, une explication plus générique : cette enquête n’est rien d’autre qu’une attaque publique et frontale contre la zaouïa “commanditée par le pouvoir militaire qui s’est installé en Algérie en1965”. Là encore, le cheikh Bentounès peut échafauder le scénario qui lui convient.
Seulement voilà, pour avoir été l’auteur de cette enquête, c’est aussi mon droit de dire ce que je sais. Je sais que, comme tous les étés qui sont des périodes “vides”, comme dans toutes les rédactions du monde, le journal El Moudjahid cherchait des sujets de société pour étoffer ses pages. Je sais que mon chef de rubrique de l’époque (encore vivant) natif de l’est du pays, une région où l’action de cheikh Abdelhamid Ibn Badis avait considérablement réduit celle des confréries, m’entretenait souvent de ce que lui disait alors son parent, qui se trouvait en poste dans une institution publique à Mostaganem. Il lui paraissait étrange et très peu ordinaire qu’une confrérie locale puisse avoir autant d’influence sur la vie des institutions publiques comme c’était le cas à Mostaganem.

Ce que colportait la rumeur était-il vrai ? Il fallait aller enquêter sur place. Voilà comment, dans la tranquille atmosphère estivale d’une rédaction, il a été décidé de réaliser un reportage sur les Alaouites. On est bien loin du “pouvoir militaire” machiavélique tapi dans l’ombre et manipulant à sa guise médias et journalistes. J’ajoute encore que le Moudjahid de l’époque était dirigé par le très regretté Abdelaziz Morsli, un homme d’une inégalable probité intellectuelle qui a marqué plusieurs générations de journalistes.

Au fait, que contenait cette “incendiaire” enquête ? Rien de plus que la description de l’état des lieux et la transcription des propos des principaux protagonistes, y compris un entretien avec cheikh El Mahdi Bentounès, père de l’actuel guide de la zaouïa, dans lequel il confondait ses détracteurs. Que s’est-il passé par la suite ? On peut l’apprendre par la lecture d’un chapitre du livre de M. Bentounès. Mais un journaliste peut-il être tenu pour responsable de l’action et des réactions de deux acteurs majeurs et hautement responsables que sont les autorités publiques, d’une part, et les dirigeants de la zaouïa, de l’autre ? Ou alors, faut-il tuer le messager à chaque fois que les nouvelles ne sont pas bonnes ?

Quarante années s’écoulent et un jour, je reçois un appel de M. Adda Bentounès, frère du guide, qui me demande si je consentais à témoigner dans un film ce que la zaouïa réalisait autour de la personnalité de cheikh El Mahdi Bentounès. Ma réponse est immédiate : c’est oui. Le oui d’un homme qui a toujours eu la conscience tranquille. Le jour convenu, je vois débarquer dans mon bureau une équipe de“cinéastes alaouites” avec un attirail flambant neuf. Premier constat : ce sont des étrangers mais, disent-ils fièrement, de vrais adeptes de la Tarîqa. L’entretien devait durer dix minutes mais je vois qu’il s’éternise. Jusqu’à ce que le “cinéaste” me dise clairement ce qu’il était venu chercher : des excuses publiques, voire même un acte de repentance. Pourquoi ? Parce que j’avais participé à un “complot ourdi par Boumediène le communiste qui, pour plaire à Moscou, s’en était pris à un fleuron de l’Islam (les Alaouites)”. Et il ajouta, tout à fait rassurant : “Aujourd’hui, le mur de Berlin est tombé, il n’y a plus rien à craindre”3. Rien que cela : la zaouïa alaouite, enjeu stratégique de la bataille est-ouest ! Je le regardai médusé mais tout de même surpris par son air candide, presque de bonne foi. Je compris alors que ce “cinéaste”, non seulement ne connaissait rien à la réalité locale, mais ne faisait que débiter un couplet qu’on lui a appris ailleurs.

L’entretien se déroulant devant témoin, j’entrepris alors, patiemment, caméra en marche, de lui rappeler la genèse de cette affaire et, courtoisement, lui donnais congé.
En juillet 2008, de passage à Alger, le cheikh Khaled Bentounès m’invite à un “déjeuner amical” pour évoquer le “passé et l’avenir”. La zaouïa alaouite était devenue rayonnante et plus puissante que jamais. Je décidai de répondre à cette invitation avec plaisir mais surtout pour avoir des explications sur l’attitude du fameux “cinéaste” étranger.

Une fois à table, le sujet fut posé avant les hors-d’œuvre et aussitôt évacué par un geste expéditif du cheikh : “oublie tout ça. Ces étrangers ne comprennent pas les réalités de notre pays”. S’ensuivit un échange paisible qui dura trois heures et qui sera d’ailleurs suivi d’une autre longue rencontre, environs six mois plus tard, et toujours en tête-à-tête. Que s’était-il dit dans ces rencontres ? Rien de bien notable sinon un échange, parfois fécond, entre deux hommes mûrs que le destin a fait croiser il y a quarante ans. Le cheikh avait envie de me faire connaître l’étendue et les performances de son itinéraire et il le faisait comme un orateur des grandes foules, même si j’étais seul à l’écouter. Aujourd’hui, disait-il, il “occupe un grand espace, tutoie des têtes couronnées d’ici et d’ailleurs, ambitionne de grands projets pour sa Tarîqa…”

J’avoue que, sur le moment, à part un léger soupçon d’une trop humaine vanité, tout cela me semblait dans l’ordre des choses : réussir c’est d’abord le faire savoir. Mais après la lecture de son livre, d’autres interprétations sont possibles. Parce que, que dit le cheikh Bentounès de ces rencontres ? En ouvrant les guillemets, le cheikh me fait dire : “Je rends grâce à Dieu de m’avoir prêté vie jusqu’à ce que je te rencontre aujourd’hui. Il fallait me débarrasser de ce fardeau qui me pèse depuis si longtemps. Il me fallait avoir une explication avec toi sur ce qui s’est passé autrefois…” 4.

Cette entrée en matière, curieusement empruntée à une littérature de confessionnal, laisse présager du pire, c'est-à-dire, de la part de M. Bentounès, d’une remarquable capacité de “construction”. Ainsi, selon ses dires, j’aurais plaidé les circonstances atténuantes vu mon âge (23 ans) à l’époque, j’aurais chargé mes supérieurs qui ont “fait le choix des entretiens à publier”, et, bien sûr, ce n’est que plus tard, après avoir beaucoup voyagé, que j’ai compris “le message universel de cheikh El Mahdi Bentounès qui avait des idées beaucoup trop avancées pour l’Algérie de l’époque”. Voilà, bien plus que des regrets, de véritables aveux !

Bien sûr que rien de cela n’a été dit. Mais comment caractériser, eu égard à la personnalité de M. Khaled Bentounès et des sentiments que lui vouent ses adeptes, une telle inexactitude sans employer le mot qui blesse ? L’on sent bien que le sentiment de revanche, sinon de vengeance, l’a emporté chez le cheikh au point de violer une discussion à caractère privé et de travestir la réalité. J’affirme pour ma part n’avoir jamais tenu, ni avec M. Bentounès ni avec personne d’autre, de tels propos tout simplement parce qu’ils ne renferment aucune réalité. Qui peut croire que l’indomptable Morsli qui dirigeait le journal, le talentueux regretté Bachir Rezzoug, qui a donné une plus-value technique à cette enquête, le subtil photographe Aziz Hmida, moi-même et certainement beaucoup d’autres qui auraient été, selon les dires du cheikh, les commanditaires ; que tout ce monde-là donc ait pu, dans un secret si jalousement gardé depuis 40 ans, “comploter” contre une zaouïa, en particulier, dans un pays qui en regorge ? Et pourquoi ? Mais si l’on retourne l’interrogation pour se demander pourquoi depuis si longtemps les dirigeants de la zaouïa alaouite s’en tiennent à la théorie du complot, l’on peut peut-être comprendre, à la faveur des soubresauts qu’a connus notre pays, où se situe aujourd’hui l’intérêt et qui en tire profit.

Le cheikh Khaled Bentounès est dans son rôle de tenter d’innocenter ses pères des accusations de leurs contemporains. Mais il ne peut refaire l’histoire. C’est en apportant sereinement ses preuves et non en accablant la mémoire des disparus qu’il pourrait peut-être convaincre. Car il ne faudrait pas succomber à l’illusion. Tout ce gros paquet de vieux tartuffes fraîchement convertis, ces politiciens bedonnants partis à la pêche aux voix sénatoriales, ces plumes “mortellement laïques” qui ont pourtant encensé une problématique “audace” religieuse, ces officiels de la religion à la crédibilité obérée qui se sont réfugiés dans le silence, tous ces gens - et je ne parle évidemment pas des adeptes sincères - qui ont accouru cet été à Mostaganem, ne sont que d’encombrants compagnons de route pour une authentique Tarîqa soufie dont la trajectoire a plus à voir avec la douloureuse quête existentielle de l’imam El Ghazali que de la frivolité médiatique d’un Séguéla. Le cheikh Khaled Bentounès devrait le savoir. Le reste, l’avenir le dira.

Par : ZOUAOUI BENHAMADI (*)

*Journaliste. Il ne s’agit ici ni d’un compte-rendu ni d’une critique d’un livre par ailleurs intéressant, mais d’une forme de mise au point sur un épisode de l’histoire.
1. La Fraternité en héritage – histoire d’une confrérie soufie. Cheikh Khaled Bentounès avec Bruno Solt. 220 pages, éditions Albin Michel.
2. Page 79 et suivantes.
3. Cette rencontre a eu lieu en juillet 2005
4. Page 104 et suivantes.

dimanche 11 octobre 2009

La bataille de Tachibounte : Aghrib Azazga 8 octobre 1959

Tachibounte est un petit bois, à vrai dire un bosquet, qui surmonte une crête avec des falaises abruptes et des ravins sauvages. Elle est située non loin d’Aghrib et du gros village Taboudouchte. Elle est limitée au nord par le village d’Adrar et à l’est par le gros village d’Azrou. Le village d’Aït Bouali n’est pas loin non plus.

Nous sommes en pleine opération « Jumelles », et déjà les effets désastreux de la sédition des officiers libres se font sentir et remuent dangereusement les rangs de l’aln. une réunion regroupe des moudjahidine au village de Timerzouga, c’est une réunion informelle initiée par l’aspirant Si Abderrahmane Arrous, membre du conseil du commandement de la Région 3, Zone III. Il invite à cette réunion les chefs des secteurs et déjà deux d’entre eux sont présents. Il s’agit de Si Mouh Saïd Boudoukhane et de Si El Hanafi dit « Habachi ». L’autre chef de secteur, Si Ouakli Kesri, de Sidi Naâmane a été retardé. L’ordre du jour de cette réunion improvisée est communiqué aux participants, il s’agit de juger l’un des leurs, un aspirant de surcroît, pour fautes graves. En l’occurrence, il s’agit de Si Ouali, un ancien gendarme déserteur, originaire de la Petite Kabylie et dont le comportement a paru bizarre ces derniers temps jusqu’à offusquer certains de ses proches et cela n’a pas échappé à la vigilance de ses compagnons. Il est donc aux arrêts. Les moudjahidine réunis en conclave estiment qu’ils ne sont pas qualifiés pour juger un officier, et un aspirant ne peut pas juger un autre aspirant comme lui, il fallait donc se résoudre à réclamer l’avis des officiers supérieurs. Si El Hanafi, adjudant-chef du secteur à l’époque fut désigné pour prendre attache avec le haut commandement et l’instruire de cette affaire. Il était le seul homme à connaître l’endroit où il pourrait rencontrer le commandant Si Mohand Ouelhadj. L’endroit était revêtu du secret le plus absolu compte tenu de la conjoncture, et approcher le commandant n’était pas chose aisée à ce moment-là. Une section de moudjahidine l’accompagnera dans sa mission. En attendant, les moudjahidine observent de leur coin les mouvements des troupes ennemies stationnées à Aghrib et ses environs. Lorsque Si El Hanafi est de retour, il est surpris par la lumière du jour, il est dans l’obligation de faire halte et stationne du côté de Freha et dépêche deux estafettes pour porter le courrier.

Le commandant Si Mohand Ouelhadj a été contacté, et dans sa réponse, il explique que la situation qui prévaut donne légitimation aux moudjahidine de la Région 3 réunis à Timerzouga de constituer un tribunal et de juger l’officier indélicat. L’affaire est réglée rapidement. Le tribunal est constitué et rend son verdict. L’accusé est condamné et exécuté. L’imprimé « Arrêt de mort » est rempli. Il indique le président du tribunal, l’accusateur, le défenseur, les témoins et le greffier (le secrétaire de séance). Les djounoud s’apprêtaient à rejoindre la magnifique forêt de Tala Igouraouène, leur lieu de prédilection, pour trouver un refuge sûr pour séjourner dans la journée du lendemain. Mais l’aspirant Si Abderrahmane Arrous les dissuada. Ils demeureront donc sur place en se répartissant dans les chaumières des alentours. Les documents de la réunion sont portés dans une serviette et placés en lieu sûr à quelques encablures de là dans un abri au loin dans une localité en contrebas. Le lendemain, la cavalerie ennemie stationnée au poste militaire de Mira sort en opération et se dirige tout droit vers cette localité située en retrait des gros villages de la région et en zone découverte. Y a-t-il eu dénonciation ou bien est-ce une opération de routine ? L’ennemi arrive à localiser l’abri et les soldats tuent les deux secrétaires qui s’y étaient réfugiés et qui sont étrangers à la région. Encouragés, les soldats continuent à fouiller et à creuser et parviennent à découvrir la serviette et les documents qu’elle contenait. L’ennemi sait maintenant que les moudjahidine ne sont pas très loin et qu’ils sont assez nombreux. Il monte tout de suite une opération de ratissage et ses troupes stationnées dans les postes et camps militaires sont en état d’alerte. Les soldats du poste militaire d’Aghrib sortent du camp et trompent la vigilance des guetteurs aln en jouant de ruses. Ils font mine de se diriger vers le sud, alors qu’en fait, ils rebroussaient chemin par des voies détournées pour aller rejoindre leur objectif primordial, à savoir atteindre le chemin des crêtes au nord qui coupera la retraite aux djounoud qui voudront rejoindre Tala Igouraouène. Les moudjahidine seront donc pris au piège et n’auront d’autre alternative que de se réfugier dans la forêt de Tachibounte. Pendant ce temps, l’ennemi a achevé ses préparatifs, et très tôt le matin du 8 octobre 1959, le ratissage s’annonce par les bombardements d’artillerie lourde et par la ronde infernale des T6, des Moranes jaune et noir ! Les hélicoptères de type Sykorsky et Banane ne sont pas en reste ; ils interviennent dans le transport des troupes pour les déposer sur les crêtes des montagnes environnantes. Les djounoud maintenant se sont retranchés au milieu de la forêt et chacun d’eux a choisi son abri personnel pour combattre. Dans leur majorité, ils sont armés de fusils de guerre de type américain Garrant ou français Mas 49 et des pistolets mitrailleurs Mat 49 mieux appropriés pour les combats de proximité et surtout en forêt. Ils constituent au total une section de 27 combattants auxquels s’ajouteront quelques détachés.

Les premiers coups de feu ne vont pas tarder à retentir dès que les premiers éléments de la troupe française pénètrent dans la forêt et se rapprochent dangereusement à la portée des fusils meurtriers des moudjahidine. La bataille qui débute enregistrera l’anéantissement total de cette section ennemie qui s’est hasardée trop confiante au cœur de la forêt. Comme toujours et en pareilles circonstances, l’ennemi retire ses fantassins et confie à l’aviation et à l’artillerie le soin de continuer le combat. Il durera toute la journée et une partie de la nuit avec l’utilisation des fusées éclairantes. Devant la résistance acharnée des djounoud et de leur obstination à combattre jusqu’à épuisement des munitions disponibles et devant leur endurance, l’état-major opérationnel ennemi a eu recours aux renforts qui augmenteront considérablement le nombre des assaillants. Le combat s’achèvera le lendemain 9 octobre au matin. Les pertes sont lourdes de chaque côté, mais elles ne furent pas évaluées du côté français parce que les corps ont été ramassés et transportés jusque dans les postes militaires. Par contre, les pertes des moudjahidine sont considérables : toute la section a été neutralisée avec 22 chouhada et 5 blessés faits prisonniers. Dans sa vindicte, l’armée française, qui pleure ses soldats morts au début de la bataille, utilise des villageois comme bouclier pour pénétrer dans la forêt et pour participer au ramassage des corps des soldats tués. Ils seront abattus à leur tour pour empêcher la divulgation du nombre des pertes françaises, il y aura donc au total 29 chouhada. La zone de Tachibounte sera déclarée zone interdite et les villages environnants seront évacués. La population sera regroupée dans des centres créés à Tala Tegana et à Timerzouga. Un poste permanent est installé au village Adrar pour la surveillance continuelle de cette zone interdite.

Voici les noms des chouhada de cette bataille mémorable : Boudjemaâ d’Aït Bata (Abizar), Abderrahmane Arrous (Larbaâ Nath Irathen), Si Saïd Bounamane (Assif El Hammam), Ghezzaz Amar dit le Chinois (Mizrana), Oumetchi Ahmed (Tifra), Tissegouine M’hand (Ibdache), Amkrouche Ali (Ibdache), Tizrairat Saïd (Tifra), Aït Abba Rabah (Ighil M’henni), Ouagouag Belaïd (Adrar), Lounis Saïd (Tala Tegana), Iguer Ramdane (Tala Tegana), Agouni Nessouk Boudjemaâ (Azerou), Djoughali Arezki (Tala Tegana), Saber Pacha Mokrane, Djoughali Mouloud (Tala Tegana), Mouh Nali Oumeziane, Saïd Ourezki, Amar Tessanate, Aït Amar Hidouche, Oubatite Saïd, Si M’hand Nath Aïssi, Si Ali Ouahmed, Djoughali Amar (Tala Tegana), Si Ouali Ihnouchène, Rabah Oumetchi. Les 5 blessés faits prisonniers sont : Ouguenoune Saïd dit Saïd Boudhrar, Si Mouh Saïd N’tboudoucht, Boudouhane, Tighedine Arezki dit Arezki N’taouinte, Ibouchoukane Tahar du village Adrar, Abdellaoui Hadh Ahmed du village Ibeskrine.

Par Salah Mekacher

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